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Informatisation d'un cabinet libéral de gynécologie obstétrique : le choix des imprimantes

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Après un premier billet où j'ai expliqué dans les grandes lignes le choix des ordinateurs et les pourquoi, je poursuis ici avec le choix des imprimantes.
Édition octobre 2017 : il est impératif de ne pas acheter Xerox si vous souhaitez utiliser de l'encre générique. Cette marque ne les supporte pas, enfin du moins le modèle évoqué dans ce billet (nous en avons flingué 2 avant de le comprendre !). Nous nous sommes depuis retourné vers Epson et son modèle Ecotank haut de gamme, qui n'est pas sans présenter quelques inconvénients notoires, mais qui au niveau coût est très performant.

Reprenons où nous en étions resté : un logiciel métier sur un serveur Mac mini et deux postes client sur des NUC Intel Core I3 tournant avec Linux Mint.

Un mot concernant le 4e ordinateur du cabinet : l'échographe. Il rend le tableau presque aussi coloré qu'un drapeau LGBT puisqu'il tourne sous Windows 7 ! Si quelqu'un pense encore qu'un environnement hétérogène d'OS est quelque chose d'impossible, qu'il vienne donc nous voir (c'est sur rendez-vous uniquement ;-))

Il reste donc à vous décrire ce qui gravite autour de cet équipement, et tout d'abord les imprimantes.

Imprimer beaucoup / scanner un peu / faxer rarement

Voilà ce qui pourrait être la devise d'un cabinet de gynéco libéral. Toute la problématique tourne autour de la compatibilité Linux du matériel. Pour certaines marques, le site web de la compagnie est parfaitement informatif. Pour d'autres, on sent bien que c'est le cadet de leurs soucis.
Passé cet impératif et ces vérifications préalables faites, il faut déterminer les besoins.

L'idée première c'est la redondance, c'est-à-dire la possibilité que chacun des 3 ordinateurs puisse imprimer sur une imprimante ou une autre (défaillance d'une imprimante, rupture des consommables ...). Exit les imprimantes USB ! Instinctivement, j'élimine le WiFi pour lequel je reste méfiant (sécurité, stabilité, parasitage ...) et préfère l'Ethernet qui répond à ce besoin avec une fiabilité certaine.

La deuxième réflexion, c'est celle de la répartition des tâches quotidiennes : qui imprime, qui scanne, qui a besoin de couleur, qui n'en a pas besoin. La conclusion ici, c'est que le médecin ne fait qu'imprimer. La secrétaire imprime peu, mais scanne.

Enfin les arguments du choix final sont la qualité d'impression, la réputation de la marque, le prix des consommables.

Tous ces éléments compilés, le choix reste quand même assez important. Moins surement qu'en terme de mini pc, mais important tout de même.

Au final quels sont les équipements retenus ?

Pour le poste médecin, une Xerox Phaser 6500DN (laser couleur recto verso). L'engin existe en tout en un, mais vous l'avez compris, nous n'en avions pas besoin.



Xerox est une marque pionnière dans l'impression, mais on n'a pas souvent l'occasion de voir ses produits pour particulier dans les rayons français. D'ailleurs quand on en cherche une à acheter en ligne, le colis arrive toujours de l'étranger. Dommage, ça changerait des produits pourris vendus au même prix par des grands noms de l'informatique (HP pour moi : plus JAMAIS !).

Pour le poste de la secrétaire, une Brother MFC-L2740DW. C'est une toute en un laser noir et blanc.



Ce choix, il y en avait d'autres, est basé sur la sympathie que j'ai pour la marque. Sa configuration sous Linux n'a posé aucun problème. Scanner et impression fonctionnant au premier essai.
Pourquoi ne pas avoir acheté le modèle Xerox tout-en-un correspondant à la Phaser 6500 qui adopte les mêmes consommables ? Bonne question :D !
Les 2 photos illustrant ce billet sont trompeuses : la Brother est ici bien plus menue que la Xerox. De mémoire le tout-en-un Xerox était trop imposant pour s'adapter à la zone retenue pour le placement de l'imprimante et son coût (imprimante couleur) était supérieur et non justifié par les besoins.

Voilà pour ces quelques réflexions partagées avec vous sur ces choix d'imprimantes.

À suivre, " la sauvegarde est à l'informatique ce que l'E.P. (embolie pulmonaire) est à la médecine : y pensez toujours n'est pas encore assez suffisant !"