Début 2018 j'ai travaillé d'arrache-pied sur un module d'aide à la prescription médicamenteuse pour le logiciel MedShakeEHR, logiciel libre et open-source. Ce module était alors basé sur les recommandations HAS les plus récentes (2016.1) qu'il respectait scrupuleusement à la fin de son développement.
Et puis les choses se sont gâtées…
Et puis les choses se sont gâtées…
Je ne rentrerai pas dans les détails, mais quand mon produit a été terminé, le domaine s'est retrouvé plein de bouleversements. La certification HAS a été remise en cause par une décision de la justice européenne. Les acteurs impliqués ne savaient plus tellement sur quel pied danser et on parlait maintenant de certification CE pour les logiciels médicaux, à la façon des dispositifs médicaux (remonter le temps dans ce blog, vous trouverez des articles dédiés).
Tout cela impliquait un enjeu financier que je ne souhaitais pas, que je ne pouvais pas tenir seul.
Je crois à l'époque n'avoir pas eu même l'occasion de faire la moindre démonstration de ce module de prescriptions et d'analyses.
Tout ce qui en est resté pendant des années se trouve à la page concernée de la documentation du logiciel MedShakeEHR et dans les quelques vidéos qui montrent le fonctionnement du logiciel.
Je ne rentrerai pas plus dans les détails, mais j'ai l'occasion depuis quelque temps de revenir sur les sujets fondamentaux de ma vie. J'ai trié le contenu de mon ordinateur comme je le fais dans ces cas-là. J'ai zippé, archivé, supprimé. Et je suis arrivé au dossier LAP qui était encore posé sur le bureau.
La suite, je n'en ai plus vraiment conscience. Je sais juste qu'il y a une grosse semaine, un vendredi après-midi exactement, l'idée de montrer enfin ce travail de plusieurs mois, vieux maintenant de plusieurs années, en utilisant la Base de données publique des médicaments s'est imposée à moi.
Pourquoi cette base-là ? Parce que c'est la seule dont on puisse faire librement usage. Et si elle est très loin d'être comparable à une base médicamenteuse certifiée qui permet de l'analyse de prescription, elle permet tout de même de montrer bien des choses.
En quelques heures et quelques dizaines de lignes de code, j'ai donc hacké mon propre LAP pour venir lui imposer une source de données différente.
Le résultat est que ça fonctionne bien dans les grandes lignes. Je n'ai pas poussé le perfectionnisme qui m'anime en général pour ce genre de choses jusqu'au bout, mais j'estime que celle-ci est désormais présentable.
Si vous êtes curieux, vous pourrez découvrir le module de prescription MedShakeEHR dans la dernière version publiée de la machine virtuelle de démonstration. C'est vraiment simple.
Je ne détaille pas comment faire, tout est expliqué en long en large sur la page Tester du site du logiciel.
Voilà qui clôt probablement cet épisode et qui me permet une nouvelle fois d'affirmer que MedShakeEHR est - était - avec toutes ces fonctionnalités le logiciel de gestion de cabinet le plus avancé au monde.
Juste un slogan ? Testez avant d'en juger !
Tout cela impliquait un enjeu financier que je ne souhaitais pas, que je ne pouvais pas tenir seul.
Je crois à l'époque n'avoir pas eu même l'occasion de faire la moindre démonstration de ce module de prescriptions et d'analyses.
Tout ce qui en est resté pendant des années se trouve à la page concernée de la documentation du logiciel MedShakeEHR et dans les quelques vidéos qui montrent le fonctionnement du logiciel.
Je ne rentrerai pas plus dans les détails, mais j'ai l'occasion depuis quelque temps de revenir sur les sujets fondamentaux de ma vie. J'ai trié le contenu de mon ordinateur comme je le fais dans ces cas-là. J'ai zippé, archivé, supprimé. Et je suis arrivé au dossier LAP qui était encore posé sur le bureau.
La suite, je n'en ai plus vraiment conscience. Je sais juste qu'il y a une grosse semaine, un vendredi après-midi exactement, l'idée de montrer enfin ce travail de plusieurs mois, vieux maintenant de plusieurs années, en utilisant la Base de données publique des médicaments s'est imposée à moi.
Pourquoi cette base-là ? Parce que c'est la seule dont on puisse faire librement usage. Et si elle est très loin d'être comparable à une base médicamenteuse certifiée qui permet de l'analyse de prescription, elle permet tout de même de montrer bien des choses.
En quelques heures et quelques dizaines de lignes de code, j'ai donc hacké mon propre LAP pour venir lui imposer une source de données différente.
Le résultat est que ça fonctionne bien dans les grandes lignes. Je n'ai pas poussé le perfectionnisme qui m'anime en général pour ce genre de choses jusqu'au bout, mais j'estime que celle-ci est désormais présentable.
Si vous êtes curieux, vous pourrez découvrir le module de prescription MedShakeEHR dans la dernière version publiée de la machine virtuelle de démonstration. C'est vraiment simple.
Je ne détaille pas comment faire, tout est expliqué en long en large sur la page Tester du site du logiciel.
Voilà qui clôt probablement cet épisode et qui me permet une nouvelle fois d'affirmer que MedShakeEHR est - était - avec toutes ces fonctionnalités le logiciel de gestion de cabinet le plus avancé au monde.
Juste un slogan ? Testez avant d'en juger !
PS : le code de MedShakeEHR est toujours maintenu à jour.
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Crédit photo : Roberto Sorin sur Unsplash
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Crédit photo : Roberto Sorin sur Unsplash