Qu'on parle de DMP (dossier médical partagé), de son évolution récente en "Mon espace santé", ou qu'on parle de HDH (Health Data Hub) la problématique est toujours la même : on parle de concentrer les données médicales de 60 millions de Français sur des serveurs informatiques derrière une promesse pieuse, celle de la sécurité collective et individuelle des données.
Voilà en 3 points courts et simples pourquoi ces projets sont dangereux et stupides.
Voilà en 3 points courts et simples pourquoi ces projets sont dangereux et stupides.
1) L'informatique n'est pas fiable en termes de sécurité. Que l'on parle de matériel, de logiciel ou d'humain, il y a toujours toujours toujours une faille.
2) Plus on amasse les données plus l'anonymisation - quand elle est promue comme une mesure de protection - est une illusion. Plus on peut recouper de critères, plus on identifie à coup sûr une personne unique.
3) Parce qu'il y a moyen de faire autrement et que le modèle du vivant affirme un principe fondamental (contre lequel cependant l'homme agit chaque jour un peu plus) : la diversité des composants d'un système et la diversité de leurs localisations géographiques sont les meilleures assurances d'une survie globale du système.
Qu'on prend les choses par le bout que l'on veut, plaider contre ces 3 points est aussi stupide que d'affirmer que la Terre est plate.
2) Plus on amasse les données plus l'anonymisation - quand elle est promue comme une mesure de protection - est une illusion. Plus on peut recouper de critères, plus on identifie à coup sûr une personne unique.
3) Parce qu'il y a moyen de faire autrement et que le modèle du vivant affirme un principe fondamental (contre lequel cependant l'homme agit chaque jour un peu plus) : la diversité des composants d'un système et la diversité de leurs localisations géographiques sont les meilleures assurances d'une survie globale du système.
Qu'on prend les choses par le bout que l'on veut, plaider contre ces 3 points est aussi stupide que d'affirmer que la Terre est plate.
Image de Darwin Laganzon sur Pixabay