Quelques retours rapides concernant l'Epson EcoTank ET-4550 au cabinet médical, l'imprimante qui renverse le modèle économique du secteur avec un achat matériel initial conséquent, mais des consommables à tout petit prix.
Petit retour en arrière : pour le cabinet médical et plus particulièrement l'impression depuis un échographe, nous avions opté initialement pour une Xerox phaser 6500. Belle machine, mais qui a - c'est le diagnostic du support technique - montré ses limites en n'acceptant pas l'encre générique lors de l'impression de larges aplats (et pour des images écho ...). À 450€ la recharge des 4 cartouches, pas question de continuer ... au gramme de poudre d'encre, un tel tarif est absolument injustifiable et il y a des limites à l'acceptable pour ce qui nous concerne.
Nous avons donc recherché le meilleur compromis en matière d’achat initial et de consommables. Epson a ouvert la route il y a quelques mois maintenant avec sa gamme EcoTank. HP a emboité le pas sans descendre aussi bas en matière de consommable et Brother semble s'y mettre aussi maintenant.
Nous n'avons pas fait les choses à moitié et avons misé sur le précurseur. Nous avons pris le haut de gamme EcoTank, la ET-4550 qu'on trouve autour de 450€. Non vous ne rêvez pas : les recharges de marque Epson tournent bien autour des 10€ (6500 pages) pour la couleur, un peu plus pour la noire (qui serait un peu plus spécifique ...).
Concernant l'installation logicielle : rien à redire. L'échographe tourne sous Windows 7, donc pas de problème de drivers. Les postes utilisateurs sont sous Linux mint, là encore pas de souci : la procédure sur le site US d'Epson permet d'aboutir. À noter que l'impression depuis Linux, comparée à l'échographe, me semble assez lente pour du texte seul versus pleine page image. Mais je ne suis pas un spécialiste de la configuration des imprimantes sous Linux et j'ai pu rater quelque chose.
Vient la question de ces fameuses bouteilles d'encre qu'il faut verser dans les réservoirs de chaque couleur au lieu de clipser des cartouches comme dans une imprimante conventionnelle. Voilà ce que j'en retiens :
- c'est impossible à faire "à l'arrache", le patient en face : cette encre est probablement totalement indélébile de la plupart des surfaces. Il faut prendre des précautions : protéger les surfaces, le sol, mettre des gants. En clair, il faut être calme, prendre son temps et ne pas improviser. Il faudra donc anticiper et surveiller la consommation, ce qui nous amène au point suivant.
- la gestion du remplissage ultérieur pose question (on n'a pas encore eu l'occasion) : on ne comprend pas si l'imprimante va prévenir ou pas que l'encre arrive à un niveau bas. On lit par ailleurs qu'il ne faut pas laisser arriver une couleur en bout de course (problème de réamorçage de la couleur apparemment). Or chaque réservoir contient un flacon d'encre neuf ou pas beaucoup plus et on comprend qu'un flacon ouvert doit être utilisé de suite. Vous comprenez facilement dans quelles situations on peut se retrouver compte tenu de tous ces paramètres.
Et le résultat ? Question légitime !
Je n'avais pas utilisé de jet d'encre depuis des années. Habitué à l'aspect satiné des impressions laser, j'ai eu du mal à juger de la qualité (et je ne suis pas non plus habitué aux images écho, moi simple petit généraliste
). J'ai donc posé la question directement à quelqu'un qui a une grande habitude : le technicien qui est venu configurer l'échographe pour cette imprimante. Verdict : rien à redire, très bien (J'espère qu'il n'a pas dit ça pour faire plaisir )
En conclusion (provisoire) :
Un achat intéressant sur le papier. Restes des inconnues : la durée de vie de la machine (son esthétique n'est pas en faveur d'un matériel pro durable, mais s'il n'y a que l'esthétique ... ), les questions liées au remplissage des réservoirs d'encre ...
On sent vraiment les freins marketing au renversement mis en place par Epson dans le business des imprimantes : on n'est probablement pas allé volontairement au bout du concept pour laisser des inconvénients à cette machine (qu'on semble retrouver dans tous les modèles de cette gamme), histoire de ne pas cannibaliser tous les membres de la famille.
À suivre !
Nous avons donc recherché le meilleur compromis en matière d’achat initial et de consommables. Epson a ouvert la route il y a quelques mois maintenant avec sa gamme EcoTank. HP a emboité le pas sans descendre aussi bas en matière de consommable et Brother semble s'y mettre aussi maintenant.
Nous n'avons pas fait les choses à moitié et avons misé sur le précurseur. Nous avons pris le haut de gamme EcoTank, la ET-4550 qu'on trouve autour de 450€. Non vous ne rêvez pas : les recharges de marque Epson tournent bien autour des 10€ (6500 pages) pour la couleur, un peu plus pour la noire (qui serait un peu plus spécifique ...).
Concernant l'installation logicielle : rien à redire. L'échographe tourne sous Windows 7, donc pas de problème de drivers. Les postes utilisateurs sont sous Linux mint, là encore pas de souci : la procédure sur le site US d'Epson permet d'aboutir. À noter que l'impression depuis Linux, comparée à l'échographe, me semble assez lente pour du texte seul versus pleine page image. Mais je ne suis pas un spécialiste de la configuration des imprimantes sous Linux et j'ai pu rater quelque chose.
Vient la question de ces fameuses bouteilles d'encre qu'il faut verser dans les réservoirs de chaque couleur au lieu de clipser des cartouches comme dans une imprimante conventionnelle. Voilà ce que j'en retiens :
- c'est impossible à faire "à l'arrache", le patient en face : cette encre est probablement totalement indélébile de la plupart des surfaces. Il faut prendre des précautions : protéger les surfaces, le sol, mettre des gants. En clair, il faut être calme, prendre son temps et ne pas improviser. Il faudra donc anticiper et surveiller la consommation, ce qui nous amène au point suivant.
- la gestion du remplissage ultérieur pose question (on n'a pas encore eu l'occasion) : on ne comprend pas si l'imprimante va prévenir ou pas que l'encre arrive à un niveau bas. On lit par ailleurs qu'il ne faut pas laisser arriver une couleur en bout de course (problème de réamorçage de la couleur apparemment). Or chaque réservoir contient un flacon d'encre neuf ou pas beaucoup plus et on comprend qu'un flacon ouvert doit être utilisé de suite. Vous comprenez facilement dans quelles situations on peut se retrouver compte tenu de tous ces paramètres.
Et le résultat ? Question légitime !
Je n'avais pas utilisé de jet d'encre depuis des années. Habitué à l'aspect satiné des impressions laser, j'ai eu du mal à juger de la qualité (et je ne suis pas non plus habitué aux images écho, moi simple petit généraliste
). J'ai donc posé la question directement à quelqu'un qui a une grande habitude : le technicien qui est venu configurer l'échographe pour cette imprimante. Verdict : rien à redire, très bien (J'espère qu'il n'a pas dit ça pour faire plaisir )En conclusion (provisoire) :
Un achat intéressant sur le papier. Restes des inconnues : la durée de vie de la machine (son esthétique n'est pas en faveur d'un matériel pro durable, mais s'il n'y a que l'esthétique ... ), les questions liées au remplissage des réservoirs d'encre ...
On sent vraiment les freins marketing au renversement mis en place par Epson dans le business des imprimantes : on n'est probablement pas allé volontairement au bout du concept pour laisser des inconvénients à cette machine (qu'on semble retrouver dans tous les modèles de cette gamme), histoire de ne pas cannibaliser tous les membres de la famille.
À suivre !
Crédit images : illustrations empruntées au site Epson.fr